En tant que Volière, j’étais chargé de regarder le temps pour appréhender les changements rapide de temps. De toute façon, vu l’allure du ciel sombre depuis ce matin, les voile solaire étaient resté fermée et nous avancions tout de même. Le bateau avait besoin de très peu de vent puisqu’il voguait à l’énergie solaire. Nous en avions assez emmagasiné lors des derniers jours. Il était temps pour le navire de plonger. J’étais près de la figure de proue.

L’annonce de rentrer dans la cale était lancé, il ne fallait pas traîner, mais je regardais à l’horizon. Rien, juste la mer, la liberté. Je respirais l’air iodé à plein poumon, dans la cale, l’odeur changerait pour une odeur de vieille chaussette trop longtemps mise au pied. Je fit volte face, mes cheveux blond platines, presque blanc, furent jeter en arrière par le vent, ils filaient derrière moi ainsi que ma cape bleue marine et avança vers l’escalier qui me mènerais au fond de cale. J’avançais et étais presque arriver au point de descente quand un homme me passa devant. Il était hors de question qu’il me prive de mon plaisir de descendre seule dans la cale. Ma colère montait en moi pour l’une des nombreuse fois de la journée. Serrant le point fortement, je l’attrapais pas l’autre pour le tirer violement en arrière et le dégagé de mon chemin. Ma colère me donnait beaucoup plus de force et c’était un atout. Je poussai un grognement avant de lui dire sans retenue ce que je pensais.

« Pas parce que t’es marin que tu dois pas le respect aux dames. »

Il ne semblait pas effrayé par ma force et trouva même le courage de me lancer un sourire narquois

« T’es une dame toi ? »

Enervée, oui il m’énervait et je lui aurais bien envoyé mon poing dans la figure si le second n’avait pas été dans les parages.

« Une femme ouai. Et si tu continue à faire le malin, bientôt on ne pourra plus de considérer comme un homme. »

Mon regard se baissa au niveau de sa ceinture avec mes doigts je mima un ciseau en souriant de façon sadique.

« Couic ! »

Et puis je descendis dans la cale en grognant de n’avoir pas pu lui éclater le pif. Je me rendit en cuisine, j’avais la dalle et ne voulait pas attendre l’heure de la bectance. J’espérait qu’il y aurait quelque chose à grignoter dans ce rafiot ! Cependant avant d’arrivé à destination, j’entendis de loin le mos « dés ». Tout les monde ici savait que j’étais l’une des plus mauvaise joueuse au monde mais cela ne m’empêchait pas de vouloir jouer à chaque fois. J’oubliais ma faim et me dirigea vers la salle principale, ou la majorité des membres de l’équipage de trouvait. Si j’arrivais à les plumer, je serais contente.

A peine avais-je annoncé que je me joignais au joueur qu’on me charriait. J’échangeais alors des coups de coude avec les mauvaises langues, si je voulais je pouvais ! Avant de m’installer à la table j’avais cherché une âme amicale, histoire d’avoir du soutient moral et surtout financier, je n’aimais pas jouer tout mon argent. Mais personne. Bon tant pis, je ferais avec ma ferrailles. Un homme plutôt jeune, un gamin en faite était assit où j’aurais bien aimé m’asseoir. Agaçant le mioche, en plus c’était celui qui battait les cartes. Alors là mon coco on n’allait pas être ami, pas du tout. Je l’attrapai par le col pour le faire rapidement se lever. Certains hommes derrière moi m’encouragèrent. Eux non plus ne semblait pas enthousiaste à l’idée qu’un mioche le pique leurs écus. Il se moquait de sa taille et de sa carrure. Je n’en faisais rien, ces plaisanteries sur le physique étaient pour ceux qui manquaient d’inspiration.

« Bah alors ? On laisse pas sa place aux dames ? Allez va jouer ailleurs »

Il avait semblé surpris lorsque je l’avait remis sur ses pied et que j’avais tirer sa chaise vers moi. Je l’avais bousculé vers la table, non loin de moi. Son regard était mauvais, je n’aimais pas cela. Il voulait me défier ? Il n’était pas content ? Il n’avait qu’a me provoquer en duel au lieu de faire semblant de jouer les roquets qui menacent mais qui ne fons jamais rien.

Je l’ignorai rapidement pour me concentrer sur la table. J’étais assise à l’envers sur la chaise, le dossier devant moi, il en allait de même pour les cartes.

« Seulement 6 joueurs ? C’est triste à pleurer, marins d’eau douce, vous avez peur de vous faire plumer ou quoi ?! Tsss, restez dans les jupes de vos mères ! »

L’annonce c’était faite pour tous ceux qui regardait et qui n’osait rejoindre la table. Des lâches pas des vrais pirates ! Je plaçai ma petite bourse devant moi. C’est ce que je misais pour cette partie. Il n’y avait pas grand-chose, juste assez pour vouloir la remporté. Les autres semblaient hésiter et cela m’agaçaient. La colère bouillait toujours en moi mais à ce stade là je pouvais encore la contenir.
Un autre avait reprit les cartes et les avaient battu, son regard en coin ne me plaisait pas. Avait-il peur que je triche ? Ridicule. Les cartes furent bientôt distribuer et les misent annoncé, la partie pouvait commencer. Je me concentrai, oubliait ce qu’il se passait autour de moi.

Nous avions beau être des pirates, la triche était plutôt mal vue, en temps que mauvaise perdante je le prenais très mal déjà que je perdais, sui c’était à cause d’un tricheur ça n’allait plus du tout !

Mon jeu était tellement pourri que je le demandais si le dieu de la chance me détestait. En incluant bien entendu qu’un dieu de la chance existe. Je n’étais pas du genre à prendre de gant et je lui aurais bien botté le cul moi à ce dieu de la chance. Je perdis la première manche, mais l’heure de payer n’était pas encore prévus, non les jeux se faisais plus tard et on parlait de pourcentage à perdre, comme ça, tout le monde pouvait jouer selon ses revenus, enfin, de sa bourse.

Je soupirais en voyant l’homme en face de moi battre les carte et l’observait de mon œil mauvais, s’il me donnait un mauvais jeu, mon pied partirait rapidement vers son genoux et mon petit doigts me disait qu’il n’allait pas du tout aimer cela. Pas de triche, juste des bonnes ou mauvaises ondes, ce n’était pas comme si j’y croyais de toute manière. Je pris les carte que l’on me tendait et sourit ; Ma manche était meilleurs que la précédente, j’avais quelque chance de gagner, mais en voyant que l’on disposait le meilleure jeu que l’on pouvait avoir je grimaçai et grinça des dents. Le petit demeuré qui avait osé cela était plutôt baraqué mais il ne ferait pas long feu si ma colère se déversait sur lui. En effet, quand je me mettais en colère, je devenais une tornade meurtrière qui se fou des affinités, qui veux voir gicler le sang.

Je regardais avec attention mes camarade, tout le monde grognait d’avoir perdu cette manche et moi aussi, pour une fois que je pouvais avoir l’avantage, je fusillais la personne qui venait de remporter la manche et lui promettait du regard de très mauvais moment. Un pirate se leva.

« Moi j’dis : y’a tricherie ! C’est pas faire play de tricher entre pirate les mecs ! »
« Ouai d’abord, que tout les monde remonte ses manches là, et j’vous assure si y’a un tricheur, jlui coupe ses deux pouce... difficile de jouer sans pouce ! »

Avec cette hypothèse avancée, ma colère commençait à remonter le long de mon corps et je commençais à ne plus tenir en place.